jeudi 16 juin 2011

MARCHÉ/La minière kazakhe ENRC grimpe sur des espoirs d'OPA de Glencore

Londres (awp/afp) - La compagnie minière kazakhe ENRC grimpait lundi à la Bourse de Londres, suite à des informations selon lesquelles le géant suisse des matières premières Glencore pourrait tenter de s'en emparer via une OPA d'environ 13,5 milliards d'euros.

Vers 10H30 GMT/12h30 HEC, l'action ENRC bondissait de 5,93% à 786 pence, signant la plus forte progression parmi les valeurs vedettes, dans un marché londonien en hausse de 0,27%.

Le Sunday Times a affirmé ce week-end que Glencore envisagerait de lancer une OPA à 12 milliards de livres pour s'emparer d'ENRC, et aurait déjà discuté avec le trio d'oligarques qui détiennent environ 45% de son capital.

Eurasian Natural Resources Corp est une des principales entreprises minières du Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale regorgeant de matières premières. L'entreprise est cotée à la Bourse de Londres depuis 2007. Plus de 80% de son capital est partagé entre un trio d'oligarques locaux, l'Etat du Kazakhstan, et sa compatriote et rivale Kazakhmys.

Depuis l'entrée de Glencore sur les Bourses de Londres et de Hong Kong, bouclée le mois dernier, qui lui a permis de lever 7,5 milliards de dollars, les investisseurs spéculent sur l'emploi que le groupe helvétique pourrait faire de ce "trésor de guerre", et parient sur une acquisition d'ampleur.

Beaucoup s'attendent à ce que le groupe essaye de prendre le contrôle complet de sa filiale minière Xstrata, dont il détient déjà le tiers du capital.

Ces spéculations interviennent en pleine crise de gouvernance au sommet d'ENRC.

Deux administrateurs de la compagnie ont été évincés la semaine dernière par leurs collègues, un acte très rare pour une compagnie cotée à Londres, et donc censée respecter des critères de gouvernance très stricts.

Cette destitution surprise a poussé l'un de ces administrateurs, le britannique Richard Sykes, à des commentaires très critiques ce week-end. Il a notamment confié au Sunday Telegraph que l'entrée en Bourse d'ENRC était rétrospectivement une erreur, et qu'il pensait depuis le début qu'elle "finirait par un désastre".

Sur www.romandie.com le 13 juin 2011

 

mercredi 25 mai 2011

Après LinkedIn, le moteur de recherche russe Yandex entre en trombe à Wall Street

NEW YORK — Le propriétaire du premier moteur de recherche en Russie, Yandex, a effectué une entrée en trombe mardi à la Bourse de New York, profitant de l'engouement pour les sociétés internet, une semaine après l'arrivée fracassante du réseau social LinkedIn sur le marché.

L'action a bondi de 55,36% sur la Bourse électronique Nasdaq, terminant à 38,84 dollars..

Selon un document transmis aux autorités boursières, le "Google russe", a placé 52 millions d'actions au titre unitaire de 25 dollars, levant au total 1,3 milliard de dollars.

Sur cette somme, 365 millions de dollars reviennent directement à la société, qui compte utiliser cette somme notamment pour investir "dans les infrastructures en technologie, en particulier des nouveaux serveurs et des centres de données". Les actionnaires existant empochent le reste.

L'opération valorisait à 8 milliards de dollars le groupe internet russe, dont la valeur passe même à près de 12,5 milliards avec le bond enregistré en cours de séance.

La semaine dernière, le réseau social américain à usage professionnel LinkedIn avait vu son cours plus que doubler pour sa première séance de cotation sur le New York Stock Exchange.

Début mai, c'est le "Facebook chinois", Renren qui avait bondi de près de 30% pour son premier jour à Wall Street.

"Les investisseurs sont attirés par les sociétés internet à forte croissance, surtout celles qui sont en position dominante sur leur marché", explique à l'AFP Stephanie Chang, analyste du cabinet Renaissance Capital.

Yandex (Yet another indexer) affirme avoir généré 64% du trafic de recherche sur internet en Russie en 2010. Il a dégagé cette année là un bénéfice net de 134,3 millions de dollars, pour un chiffre d'affaires de 439,7 millions de dollars, affichant un bond de 44% de ses ventes par rapport à 2009.

Dans un document transmis aux autorités boursières américaines (SEC), la société prévient toutefois qu'il sera "difficile de maintenir notre niveau de croissance".

Yandex a été fondé en 1997 par Arkadi Voloj et Ilya Segalovitch, qui s'étaient rencontrés sur les bancs d'une faculté de maths-physique à Almaty (Kazakhstan).

Les deux hommes sont entrés cette année dans le classement des personnalités les plus riches de l'édition russe du magazine Forbes, respectivement à la 114e et à la 159e places, avec des fortunes estimées à 900 millions de dollars et 600 millions.

Ils ont repoussé les avances du géant américain Google, qui leur proposait une alliance en 2003, puis en 2008 de l'oligarque Alicher Ousmanov, qui voulait acheter 10% du capital.

M. Ousmanov s'est ensuite tourné vers le groupe Mail.ru qui a maintenant des parts dans Facebook et s'est introduit en novembre à la Bourse de Londres, opération qui l'avait valorisé autour de 5,7 milliards de dollars.

Pour un opérateur de marché interrogé par l'AFP, le succès de l'entrée de Yandex à Wall Street relève du "phénomène de mode" après l'envolée de LinkedIn.

"Popularité, audience, c'est une chose, générer des liquidités, cela en est une autre", souligne-t-il.

Par ailleurs, la Russie, si elle offre comme les autres pays émergents des perspectives de forte croissance, "n'est toujours pas une économie, un système juridique des plus transparents", relève cet analyste d'une grande banque européenne.

Dans le dossier transmis à la SEC, Yandex évoque longuement les difficultés propres à son pays: régulation d'internet balbutiante, cadre fiscal complexe, interventions des autorités dans les affaires, mais aussi incertitude politique à un an de l'élection présidentielle et répercussions des conflits dans le Caucase.

Il avait annoncé début mai avait avoir été contraint de divulguer aux services secrets russes (FSB) des informations financières concernant un blogueur populaire, pourfendeur de la corruption.

Le 24 mai 2011 sur www.google.com

 

Air Astana reçoit son premier Embraer 190

Embraer a célébré l'entrée en service du premier des deux Embraer 190 d'Air Astana, la compagnie nationale du Kazakhstan, lors d'une cérémonie au siège de la compagnie à Almaty.

Ces deux appareils ont été acquis en leasing par la compagnie auprès de Jetscape. Un contrat du même type a été signé avec Air Lease Corp pour deux appareils supplémentaires, qui devraient être livrés en 2011 et 2012, tandis qu'Air Astana étudie l'acquisition de deux autres Embraer 190 directement auprès du constructeur brésilien. 

Comblant un vide dans sa flotte entre les Fokker 50 et les Airbus A319, les Embraer 190 d'Air Astana sont configurés dans une cabine bi-classe de 97 sièges : neuf en classe affaires et 88 en classe économique. 

Peter Foster, Président d'Air Astana, a déclaré: "La capacité de l'avion complétera efficacement notre flotte, étant plus rentables que des avions plus grands sur certaines lignes, sans compromettre le confort des passagers. Il est idéal pour Air Astana et nous permettra d'élargir notre réseau domestique et en Asie centrale."

Le 23 mai 2011 sur www.capaero.fr

 

mercredi 18 mai 2011

Comlux commande 3 jets privé à Embraer

Lors du salon EBACE qui se tient à Genève, Embraer et Comlux ont conjointement annoncé la commande de trois Legacy 650 pour la filiale Fly Comlux Division basée au Kazakhstan. Comlux a aussi signé pour quatre options du même avion.

Ce contrat est estimé à plus de 90 millions de dollars et pourrait s'élever à plus de 200 millions si Comlux confirmait ses options. Les premiers avions doivent être livrés à la fin de l'année.

Comlux pourra donc faire voler jusqu'à treize passagers sur plus de sept mille kilomètres au départ d'Almaty.

Richard Gaona, président de Comlux, a déclaré : "Le développement de notre flotte est toujours une décision stratégique et pour chaque avion qui rejoint la flotte, le marché et la satisfaction de nos clients sont nos préoccupations principales. Avec le Legacy 650, nous pourrons servir au mieux nos clients avec un avion combinant luxe, confort, innovation et efficacité."

Le 18 mai 2001 sur www.aeroweb-fr.net

 

lundi 9 mai 2011

Kazakhstan : AZFRA partenaire de l'Association Nationale de la franchise

Azfa a signé un accord de partenariat avec l'Association de la franchise du Kazakhstan.
Cette organisation à but non lucratif, non gouvernementale a été créée en février 2002. Sa mission est le développement de la franchise au Kazakhstan.

AZFRA accompagne les entreprises franchiseurs dans leur développement à l'international. Nous prenons en charge selon leurs besoins l'étude de faisabilité, l'adaptation du contrat de franchise, la recherche de franchisés…
Azfra et l'Association de la franchise du Kazakhstan vont travailler ensemble dans la promotion et l'implantation de nouvelles franchises sur le territoire kazakh.

Une première étape de cette collaboration se matérialisera lors du IVème salon de la franchise, le 9 juin prochain à Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan.

A l'occasion de ce salon, Azfra présentera en collaboration avec l'association de la franchise le potentiel et les avantages de la création d'entreprises sous franchise ainsi que les concepts d'enseignes françaises intéressées par le marché kazakh.
Rappelons que la franchise au Kazakhstan se trouve à un stade de développement intensif. En 2010, au Kazakhstan, il y avait 360 réseaux de franchise dont 37 franchises kazakhes.
 
Sur www.categorynet.com le 8 mai 2011
 
 

Kazakhstan : compteur gaz avec solution de prépaiement

Itron a annoncé jeudi la fourniture d'une solution de prépaiement - comprenant des compteurs de gaz, des régulateurs ainsi qu'un logiciel - nécessaire à l'accessibilité au gaz de 15 000 foyers dans la ville de Chimkent, au Kazakhstan.

Le réseau gazier sera exploité par KazTransGas AymaK, la compagnie nationale d'approvisionnement en gaz.

C'est le deuxième contrat d'envergure que remporte Itron dans le cadre du programme mené par le Kazakhstan qui permet à ses résidents de bénéficier de ressources gazières pouvant être mesurées précisément. En effet, Itron a déjà livré - avec succès - 30 000 compteurs à Kzil-Orda en 2006. La compagnie américaine annonce un taux de taux de collecte des données atteignant les 100%.

A Chimkent, Itron fournira des compteurs de gaz et son logiciel de prépaiement bidirectionnel Eclipse. Eclipse permet aux habitants d'être alimentés en gaz à hauteur du montant crédité, pendant que le fournisseur collecte les informations nécessaires pour s'assurer que les résidents bénéficient du meilleur tarif en fonction de leurs habitudes de consommation.

Itron travaillera avec Eksim-Gas, une entreprise locale, pour assurer le déploiement des compteurs qui est prévu courant de cette année. Eksim-Gas fabriquera les armoires d'alimentation des compteurs et des régulateurs, et sera également en charge de leur installation.

"L'accès au réseau gazier du Kazakhstan donne lieu à un fort besoin de précision quant à la mesure du gaz, un besoin auquel notre solution de prépaiement peut répondre. Chez Itron, nous sommes fiers de participer à ce programme au Kazakhstan " a déclaré Ad Huijps, Directeur Général d'Itron Europe.

"Avec Itron, nous nous assurons que nos clients utilisent les produits qui leur correspondent le mieux. Grâce à la solution de prépaiement d'Itron, nous pouvons offrir à nos clients une facture plus précise et être plus efficaces dans nos approvisionnements," a commenté M. Galym Nurgaziyev, Directeur Marketing et Commercial de KazTransGas AymaK.

Sur www.enerzine.com le 6 mai 2011

 

vendredi 23 avril 2010

Anne-Marie IDRAC annonce le lancement du dispositif INNOVEX pour accompagner les PME innovantes à l’international

« L'amélioration de notre compétitivité à l'international doit passer en priorité par des actions visant à augmenter le potentiel d'innovation de nos entreprises. Plus une entreprise est innovante, mieux elle réussit à l'international : en France, une entreprise sur vingt exporte alors que près d'une entreprise innovante sur deux exporte. C'est pourquoi, j'ai décidé de lancer un nouveau dispositif, INNOVEX, entièrement dédié aux entreprises innovantes pour les accompagner dans leur développement à l'international.» a déclaré Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, lors de la visite du pôle de compétitivité du végétal, VEGEPOLYS, à Angers.

Favoriser l'innovation dans les entreprises et leur développement à l'international, c'est l'objectif du nouveau dispositif INNOVEX. Dédié aux entreprises innovantes, il contribuera également à l'internationalisation des pôles de compétitivité. Ce nouveau dispositif, couplé à l'action des pôles de compétitivité, jouera un rôle capital pour la réussite de notre commerce extérieur en assurant le lien entre innovation et exportation.

INNOVEX est une aide spécifiquement destinée aux PME et TPE françaises innovantes. Rapide et simple d'accès, elle accompagne leurs projets de développement à l'international en facilitant les mises en contact avec les opérateurs étrangers. Sont éligibles à cette aide, les seules PME françaises membres d'un pôle de compétitivité labellisé par le Comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).

Le montant de cette aide s'élève à 600€ pour les pays de la zone « Europe-Méditerranée » (UE27 -sauf France-, Algérie, Croatie, Egypte, Israël, Liban, Libye, Maroc, Norvège, Suisse, Tunisie, Turquie) et à 1300€ pour les pays de zone « Grand large » (Australie, Chine (y compris Hong Kong), Taïwan, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Brésil, Canada, Chili, Etats-Unis, Mexique, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Kazakhstan, Russie, Ukraine).

Le dossier de demande INNOVEX sera accessible en ligne, à partir du 1er mai prochain, via le site internet d'UBIFRANCE, l'Agence française pour le développement international des entreprises.

Sur www.in-business.fr le 22 avril 2010